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Imputation des revenus immobiliers

EDITORIAL |

Voulez-vous savoir ce qu'est l'imputation des revenus immobiliers ? Poursuivez votre lecture car nous allons aborder ce sujet.

Qu'est-ce qu'un revenu immobilier imputé ?

Parmi les nombreux doutes que les citoyens ont souvent, il y a la question de savoir s'ils doivent payer des impôts pour avoir un appartement vide. La réponse à cette question est oui, car le fait de posséder un bien immobilier sans le louer constitue une charge pour l'impôt sur le revenu des personnes physiques. C'est ce que l'on appelle les revenus immobiliers imputés, et c'est ce dont nous allons parler dans ce billet.

Ainsi, l'article 85 de la loi 35/2006 relative à l'impôt sur le revenu des personnes physiques établit ce qu'est un revenu immobilier imputé et définit en outre le type de biens concernés. Si nous analysons cette loi, nous pouvons établir qu'il s'agit d'un revenu que nous devrons déclarer dans le cadre de la déclaration de revenus, car il s'agit d'un bien immobilier vide qui n'est pas la résidence habituelle. En effet, le Trésor considère que tout bien immobilier qui n'est pas la résidence habituelle peut générer un certain type de revenu, et comme il y a la possibilité d'obtenir des avantages, un montant minimum doit être payé lors de la déclaration de revenus.

Calcul de l'imputation des loyers immobiliers en 2023

Normalement, le montant de l'imputation sur un loyer immobilier sera de 2 % de la valeur cadastrale du bien, qui doit figurer dans l'impôt foncier. Il existe cependant deux exceptions à prendre en compte :

Comment elle s'applique dans certains cas douteux

Bien que la loi soit claire à cet égard, il y a parfois des situations où des doutes peuvent surgir quant à l'imputation des revenus immobiliers. Nous examinerons ci-après quelques-unes de ces situations.

Lorsque le bien est hérité, mais que l'acceptation de l'héritage n'a pas encore été formalisée.

En règle générale, les personnes désignées comme héritiers doivent payer l'impôt sur les successions et les donations. Si l'héritage comprend des biens immobiliers, ils peuvent également devoir payer un impôt municipal sur les plus-values. Toutefois, en cas de succession ab intestat (c'est-à-dire lorsque l'acte d'acceptation et de partage de l'héritage n'a pas été effectué), les revenus immobiliers doivent être imputés pour les logements qui font partie de l'héritage. Les personnes appelées à la succession sont donc tenues de payer les loyers immobiliers en fonction de la part de l'héritage qui leur revient.

Lorsque l'objet du bien est l'activité économique de l'un des conjoints

Il peut arriver que le logement soit lié à l'activité économique d'un seul des conjoints. Dans ce cas, la question se pose souvent de savoir si l'autre conjoint, celui qui n'exerce pas d'activité connexe, doit imputer des revenus fonciers.

L'imposition en 2023 indique que ce n'est pas le cas. L'imputation du revenu n'est pas applicable lorsque le conjoint n'est pas lié à l'activité économique exercée dans le bien, ce qui a été ratifié par le TEAR de Castilla la Mancha.

Lorsque seule la nue-propriété, ou l'usufruit, du bien immobilier est détenue

L'imposition 2023 prévoit que, dans les cas où le contribuable ne possède que la nue-propriété du bien, il n'est pas tenu d'imputer les revenus.

Toutefois, la situation est différente dans le cas de l'usufruitier. S'il existe des droits d'usufruit réels sur un bien immobilier, le loyer est dû par le titulaire du droit d'usufruit, qui doit payer un loyer immobilier pour 16,66 % de l'usufruit.

Lorsque le bien comporte des pièces louées

Si une partie du logement est louée (généralement une chambre), l'imputation du loyer immobilier ne tiendra compte que de la partie du logement qui n'est pas concernée par cette activité. En d'autres termes, le loyer ne sera imputé que pour les parties du logement qui ne sont pas louées.

Lorsque le bien se trouve à l'étranger

Lorsqu'il s'agit d'un bien situé à l'étranger, la fiscalité prévoit que l 'imputation des revenus immobiliers doit être effectuée. Dans ce cas, le bien n'ayant pas de valeur cadastrale, le revenu sera de 1,1 % de sa valeur pour l'impôt sur la fortune.

Lorsque le bien est en cours de libération

Un autre cas qui soulève généralement de nombreux doutes est celui où le bien à traiter est occupé, ce qui empêche son propriétaire de l'utiliser. Si une procédure judiciaire est engagée pour récupérer la possession, le contribuable ne devra pas imputer de revenus immobiliers.

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